L’ail, une gousse santé aux multiples bienfaits !
Depuis des millénaires, l’ail est utilisé partout ; on estime son origine à au moins 5000 ans. En Chine par exemple, plus de 2000 ans avant J.-C., il était déjà couramment utilisé. Les égyptiens le tenaient en haute estime et son image fut gravée sur la pyramide de Gizeh. Les Arabes, les Juifs, les Romains et les Grecs recouraient à ce bulbe précieux en de nombreuses circonstances. Et Pline l’Ancien décrivait 61 remèdes à base d’ail dans son histoire naturelle…
En Europe, son usage s’est propagé au Moyen Âge comme moyen de lutte contre les maladies contagieuses.
Encore maintenant, surtout grâce à la science qui établit ses vertus, il est encensé partout. Dans Les aliments contre le cancer du Docteur Richard Béliveau, un chapitre lui est consacré ; ce dernier le conseille écrasé et cru (deux gousses par jour). Le Docteur Wuyts consacre 12 pages de son livre à ses propriétés. Le Larousse des plantes médicinales et jusqu’au Compendium de phytothérapie décrivent minutieusement les utilisations médicales de la « thériaque des pauvres », notre ail commun.
Sans prescription
Et pourtant, si innocemment vous posez la question à votre médecin : « Faut-il prendre de l’ail ? », souvent ce dernier sera dubitatif, et dans un haussement d’épaules, vous dira certainement : « Si cela vous amuse, pourquoi pas, cela ne peut pas vous faire de mal. » En effet en 34 ans, dans le système de santé naturelle, je n’ai jamais vu la médecine officielle le prescrire. A mes débuts dans le bio, j’étais un gros consommateur d’ail ; j’avais trouvé une formule qui me plaisait beaucoup : de l’ail écrasé que je mélangeais à du tahin. Je l’émulsionnais avec un peu d’eau, de la levure de bière, et du persil moulu. Et chaque jour, j’ai étalé ce pâté végétal dont je trouvais le goût merveilleux sur mon pain complet au levain. J’étais ravi de ma recette, mais, à peine j’ouvrais la bouche, les gens présentaient des signes de répulsion. Ma cuisine avait une odeur d’ail, et comme à l’époque j’étais célibataire, les jeunes filles que j’approchais se sauvaient… De plus, devant mon enthousiasme à manger beaucoup d’ail, sans doute trop, je commençais à présenter des signes d’irritation digestive. J’ai dû alors arrêter de manger mon ail santé à contrecœur !
Le kiolic japonais
Un jour, tout à fait par hasard, j’ai lu l’article d’un chercheur qui déclarait : « j’ai voulu trouver une alternative à l’ail cru, mais j’ai arrêté mes recherches lorsque j’ai découvert l’existence de l’ail kyolic japonais ». Cet ail présente des vertus médicinales que l’on retrouve dans le bulbe cru, avec même des vertus supplémentaires, mais sans agressivité digestive. Intrigué, il y a quelques dizaines d’années, j’ai alors découvert un grossiste bio qui le vendait. Et depuis lors, je m’amuse beaucoup lorsque des clients me disent qu’ils ne digèrent pas l’ail, qu’ils ont des relents, que l’odeur les dérange… Je leur offre alors quelques comprimés de kyolic pour un essai, et jusqu’à présent cela a toujours marché !
Quel est donc son mystère ?
Pourquoi est-il différent des autres présentations en comprimés ? Voilà le résultat de mes recherches personnelles, qui vont permettre d’utiliser de l’ail à des doses thérapeutiques facilement. Ce qui, bien sûr, n’empêche pas d’utiliser ce dernier en cuisine pour ceux qui le tolèrent bien. J’ai découvert bien plus tard que cet ail est fermenté pendant 20 mois, dans un processus contrôlé de maturation. Les substances irritantes sont alors transformées en éléments solubles dans l’eau et surtout il devient inodore !
Les études sur le kyolic sont extrêmement nombreuses (plus de 600). J’ai reçu dernièrement une revue de 75 pages avec les études concentrées sur les résultats obtenus.
En résumé, on se rend compte qu’il est efficace pour réduire de multiples facteurs de risque cardio-vasculaire : adhésion plaquettaire, agrégation plaquettaire, hypertension, mauvaise circulation, cholestérol triglycérides, oxycholestérol, homocystéine, stress oxydatif, athérosclérose, mauvaise fonction artérielle. Il améliore aussi la microcirculation des mains et des pieds. Le cardiologue Budoff, lors de ses recherches, constate un rajeunissement vasculaire important. La dose qu’il a utilisée est de 1,200 gramme par jour (deux capsules de 600 mg). C’est aussi un fluidifiant naturel inoffensif du sang qui peut être utilisé lorsque la pression artérielle est trop élevée. Dans mon cas, je l’utilise matin et soir avec d’autres plantes anti-hypertensives depuis plus de quatre ans, ce qui m’a permis de réguler ma tension naturellement et surtout d’avoir une très bonne circulation. J’ai remarqué aussi que je supporte mieux le froid. C’est aussi un élément important qui augmente la résistance immunitaire et qui sera utile dans la prévention des refroidissements. D’ailleurs son action immuno-stimulante permet de freiner différentes lignées cancéreuses. Très intéressant pour les fumeurs par son action antioxydante et protectrice cardiaque et même hépatique.
Véritablement l’ail est une merveille nutritionnelle, qu’il faut utiliser régulièrement dans l’alimentation. Le Compendium de phytothérapie lui attribue d’autres vertus notamment au niveau rénal (propriété diurétique), intestinal (propriété antibactérienne), comme antidote de la nicotine et contre certains vers intestinaux. L’ail fermenté est vraiment une découverte très intéressante car il permet une utilisation thérapeutique sans effet secondaire, sans odeur et avec une merveilleuse digestion…
Pour aller plus loin :
Compendium de phytothérapie, éditions du service scientifique de l’APB.
Propriétés diététiques et médicinales de nos aliments et épices, Docteur Daniel Wuyts, éditions Satas.
Les aliments contre le cancer, Docteur Richard Béliveau et Denis Gingras, éditions Solar
Daniel Gramme
Naturophate, herboriste
40 rue Morchamps à 4100 Seraing
Tél. 04/338.28.33
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