Santé / Nutrithérapie
Le stress oxydant, ami ou ennemi ?
Les réactions d’oxydation sont des réactions chimiques faisant intervenir un oxydant, généralement l’oxygène, qui vole un électron à une autre molécule. Celle-ci se retrouvant alors oxydée, devient elle-même oxydante et cherche à se lier à une seconde molécule pour retrouver sa stabilité. C’est ainsi que peuvent notamment se créer des radicaux libres risquant alors de se lier à nos protéines, notre ADN ou nos lipides.
D’autres sources d’énergie, comme par exemple les photons ou les rayons ionisants, sont aussi à l’origine de radicaux libres, constitués d’électrons à haut potentiel et instables.
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Dans le monde végétal
Exposées elles aussi au stress oxydant, les plantes ont élaboré des stratégies pour lutter contre ces agressions. Par exemple, les caroténoïdes, pigments synthétisés par les plantes leur conférant leur couleur, sont de puissants antioxydants piégeant les radicaux libres. Utiles à la plante, nous pouvons en profiter.
La lutéine et la zéaxanthine neutralisent les radicaux libres produits lorsque l’énergie lumineuse interagit avec les tissus délicats de l’œil, riches en acides gras fragiles (DHA).
Nous avons également développé nos propres stratégies de défense. Dans notre assiette, une série de nutriments justement dosés, tels que les vitamines A, C, E, le Coenzyme Q10, l’acide lipoïque, le sélénium, le zinc et les polyphénols des végétaux, peuvent piéger nos radicaux libres. Ces antioxydants agissent généralement en synergie. D’autre part, nous fabriquons nos propres molécules de défense comme le glutathion.
Aussi, en réponse à un stress oxydant, nous synthétisons des enzymes puissantes telle la SOD (superoxyde dismutase) ou le GPx (glutathion peroxydase).
C’est pourquoi une activité physique modérée, générant un peu de stress oxydant, nous est bénéfique.
Exposées elles aussi au stress oxydant, les plantes ont élaboré des stratégies pour lutter contre ces agressions. Par exemple, les caroténoïdes, pigments synthétisés par les plantes leur conférant leur couleur, sont de puissants antioxydants piégeant les radicaux libres. Utiles à la plante, nous pouvons en profiter.
La lutéine et la zéaxanthine neutralisent les radicaux libres produits lorsque l’énergie lumineuse interagit avec les tissus délicats de l’œil, riches en acides gras fragiles (DHA).
Nous avons également développé nos propres stratégies de défense. Dans notre assiette, une série de nutriments justement dosés, tels que les vitamines A, C, E, le Coenzyme Q10, l’acide lipoïque, le sélénium, le zinc et les polyphénols des végétaux, peuvent piéger nos radicaux libres. Ces antioxydants agissent généralement en synergie. D’autre part, nous fabriquons nos propres molécules de défense comme le glutathion.
Aussi, en réponse à un stress oxydant, nous synthétisons des enzymes puissantes telle la SOD (superoxyde dismutase) ou le GPx (glutathion peroxydase).
C’est pourquoi une activité physique modérée, générant un peu de stress oxydant, nous est bénéfique.
A chaque inspiration, nous remplissons nos poumons d’air, donc d’oxygène, utilisé par nos mitochondries pour produire via le cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative, notre ATP, source de notre énergie. Cependant, ces réactions, selon leur rendement, génèrent des radicaux libres. Cette production endogène de radicaux libres est inhérente au fonctionnement de notre organisme.
Malheureusement, aux sources endogènes de radicaux libres, s’ajoutent de multiples sources exogènes (venant de l’extérieur) identifiées ou non. Citons le tabac, l’exposition excessive au soleil, aux rayons ionisants, aux nanoparticules, l’excès d’alcool, la pilule contraceptive, les cosmétiques et pas mal de polluants en tous genres. Ajoutons encore à cela tous les types de stress comme le sport en excès, les opérations chirurgicales, les maladies inflammatoires, le burn out…
Scientifiquement, « le stress oxydant est aujourd’hui défini comme étant un déséquilibre entre les oxydants que sont les espèces oxygénées activées (EOA, incluant radicaux libres, peroxyde d’hydrogène [H202], oxygène singulet [O.], acide hypochloreux [eau de javel]), et les antioxydants en faveur des premiers conduisant à des dommages moléculaires ».
Malheureusement, aux sources endogènes de radicaux libres, s’ajoutent de multiples sources exogènes (venant de l’extérieur) identifiées ou non. Citons le tabac, l’exposition excessive au soleil, aux rayons ionisants, aux nanoparticules, l’excès d’alcool, la pilule contraceptive, les cosmétiques et pas mal de polluants en tous genres. Ajoutons encore à cela tous les types de stress comme le sport en excès, les opérations chirurgicales, les maladies inflammatoires, le burn out…
Scientifiquement, « le stress oxydant est aujourd’hui défini comme étant un déséquilibre entre les oxydants que sont les espèces oxygénées activées (EOA, incluant radicaux libres, peroxyde d’hydrogène [H202], oxygène singulet [O.], acide hypochloreux [eau de javel]), et les antioxydants en faveur des premiers conduisant à des dommages moléculaires ».
Quels sont donc les cibles de ce stress oxydant ?
Nos lipides, dont nos acides gras à longues chaînes polyinsaturés tels l’acide arachidonique, les oméga 3 ou notre cholestérol circulant sont la cible des radicaux libres.
Si nous laissons du poisson ou du beurre exposé aux rayons solaires, très vite une odeur de ranci nous indiquera qu’il est devenu impropre à la consommation !
De manière très caricaturale, imaginons le sort laissé à nos lipides exposés à un excès de radicaux libres. Ce stress oxydant, connu sous le nom de peroxydation lipidique, est d’ailleurs le lit des maladies cardiovasculaires et de la dégénérescence de tissus riches en acides gras fragiles comme l’œil et le cerveau.
Nos protéines, autres cibles du stress oxydant, peuvent être modifiées dans leur structure spatiale, ce qui les invalide dans leur fonction et peut mener aux maladies de dégénérescence de tissus telles le psoriasis ou la maladie d’Alzheimer. Enfin, notre ADN et celui de nos précieuses mitochondries est également la cible du stress oxydant conduisant à des mutations de l’ADN.
Nos lipides, dont nos acides gras à longues chaînes polyinsaturés tels l’acide arachidonique, les oméga 3 ou notre cholestérol circulant sont la cible des radicaux libres.
Si nous laissons du poisson ou du beurre exposé aux rayons solaires, très vite une odeur de ranci nous indiquera qu’il est devenu impropre à la consommation !
De manière très caricaturale, imaginons le sort laissé à nos lipides exposés à un excès de radicaux libres. Ce stress oxydant, connu sous le nom de peroxydation lipidique, est d’ailleurs le lit des maladies cardiovasculaires et de la dégénérescence de tissus riches en acides gras fragiles comme l’œil et le cerveau.
Nos protéines, autres cibles du stress oxydant, peuvent être modifiées dans leur structure spatiale, ce qui les invalide dans leur fonction et peut mener aux maladies de dégénérescence de tissus telles le psoriasis ou la maladie d’Alzheimer. Enfin, notre ADN et celui de nos précieuses mitochondries est également la cible du stress oxydant conduisant à des mutations de l’ADN.
Voici quelques clés pour aider notre organisme à faire face au stress oxydant excessif et diminuer le risque d’être confronté aux maladies qui y sont liées.
• évitons autant que possible les toxiques environnementaux
• Pratiquons une activité physique modérée au quotidien
• Colorons nos assiettes par les nombreux polyphénols des végétaux (légumes, fruits, herbes aromatiques et épices). Notons que les antioxydants sont généralement plus concentrés sur la peau des légumes et des fruits, plus exposée aux agressions
• évitons le stress inutile.
• évitons autant que possible les toxiques environnementaux
• Pratiquons une activité physique modérée au quotidien
• Colorons nos assiettes par les nombreux polyphénols des végétaux (légumes, fruits, herbes aromatiques et épices). Notons que les antioxydants sont généralement plus concentrés sur la peau des légumes et des fruits, plus exposée aux agressions
• évitons le stress inutile.