Cure détox : évitez l’intox !
Mieux vaut prévenir que guérir, alors soyons des « consomm-acteurs » au quotidien. Les substances nocives voire toxiques pour notre organisme proviennent d’abord de l’extérieur, notamment de nos habitudes de (sur)consommation alimentaire…
Les substances nocives proviennent entre autres du mode de cuisson agressif des aliments (barbecues, fritures…), des graisses oxydées comme celles du beurre ranci, des huiles poly-insaturées fragiles mal conservées (les huiles de lin, de caméline, de chanvre se conservent dans des bouteilles en verre à l’abri de la lumière, au frais et doivent être utilisées rapidement). Il y a aussi certains produits alimentaires issus de la biotechnologie, les métaux lourds que l’on peut retrouver dans notre alimentation et dans certains amalgames dentaires, nos produits de soins personnels, la pollution environnementale, la polymédication, le tabac… Et puis, il y a aussi les toxines endogènes, qui proviennent du fonctionnement de notre organisme.
Lorsque nous respirons, une partie de l’oxygène est utilisée pour produire notre énergie mais les déperditions d’oxygène, qui sont dans le meilleur des cas évaluées à 2%, forment des radicaux libres comme l’oxygène singulet, le radical hydroxyle (OH-), le peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) ou l’acide hypochloreux (eau de javel). En quantité modérée, ces radicaux libres jouent un rôle physiologique indispensable au bon fonctionnement de notre organisme. Mais les excès entraînent des dommages en s’attaquant à nos cellules, provoquant un vieillissement prématuré.
Il y a aussi les débris de notre système immunitaire, nos cellules mortes, le catabolisme (destruction) de certaines hormones comme les œstrogènes… Le foie, usine de traitement des substances en tout genre, est l’organe principal de détoxication.
Au niveau du foie, la détoxication se déroule en 2 phases : la première est une phase d’oxydation-réduction visant à rendre hydrosolubles (solubles dans l’eau) les métabolites (petites molécules issues du métabolisme) et les xénobiotiques (polluants, drogues, médicaments) liposolubles (solubles dans les graisses). Cependant, cette première phase peut conduire à des métabolites secondaires plus toxiques que les premiers !
La seconde phase permet de conjuguer ces dérivés pour les rendre moins toxiques et ensuite les éliminer. Pour chacune de ces 2 phases, il existe souvent plusieurs voies qui sont plus ou moins favorables en fonction du métabolite à éliminer. Et il existe évidemment des interactions (par ex. : compétition) entre les différents métabolites.
Pas de solution simple et universelle
Les émonctoires (organes d’évacuation) sont le côlon, les reins, les poumons, la peau, les muqueuses et les menstruations pour la femme. Avant d’entamer une cure détox, soyons certain d’avoir une barrière intestinale efficace ! Si elle est défectueuse, les toxines risquent bien de retourner au mieux où elles étaient stockées, ou pire de se déposer sur un organe plus fragile.
Au quotidien, par un jeûne nocturne, un sommeil réparateur et une alimentation originelle colorée, de qualité bio, soutenons une détoxination naturelle !
Comment soutenir l’organisme lors d’une cure de détox
1. S’assurer d’avoir une bonne barrière intestinale, veiller à l’équilibre du microbiote, ne pas mettre l’intestin en souffrance pendant la cure en évitant les excès en tout genre (alcool, stress, sport intense), ou en évitant un jeûne excessif sans surveillance car nos colonocytes se renouvelant tous les 3 ou 4 jours, ont besoin d’un apport régulier en nutriments comme la glutamine et le zinc
2. Stimuler l’élimination en buvant suffisamment d’eau peu minéralisée
3. S’aérer pour évacuer par les voies aériennes les toxines se retrouvant sous forme gazeuse
4. Favoriser la transpiration par de l’exercice physique.