Le management bienveillant comme clé de réussite
L’un des plus grands défis pour les entreprises est de construire une organisation aux valeurs humaines qui se démarque et qui fidélise ses employés.
Pour cela, les dirigeants et décideurs doivent faire preuve de doigté dans leur style de management, en mettant notamment en avant l’épanouissement, la compréhension et l’équilibre personnel et professionnel de chacun.
Pour cela, ils peuvent adopter la technique du management bienveillant qui est une approche gagnant-gagnant car, lorsqu’elle est utilisée avec sincérité et professionnalisme, les salariés sont plus épanouis et l’entreprise se porte bien.
Management transversal versus management hiérarchique
Lorsqu’on parle de management bienveillant, on aborde vite le thème de l’environnement de travail.
Un environnement de travail où chacun se sent à sa place, où chacun peut s’exprimer et sent que son avis est écouté et respecté, est un environnement de travail sain. On quitte donc le management hiérarchique, qui consiste à faire « descendre » et « remonter » les instructions sans qu’il n’y ait d’échanges véritables entre les membres de l’organisation, pour se diriger vers un management transversal où la logique de travail est axée sur l’intelligence collective, le « travailler ensemble » et l’implication de chacun. La transversalité amène directement une cohésion d’équipe et une organisation du travail beaucoup plus pertinente, car plus humaine et plus ciblée.
Le management bienveillant n’est pas passif, mais bien actif pour permettre à chacun d’atteindre ses objectifs sans stress.
Développer son leadership
Leadership : influence d’un individu sur un groupe. Capacité à mobiliser les ressources des collaborateurs pour atteindre les objectifs fixés. Un bon leadership est primordial, surtout quand on occupe une place de dirigeant et/ou de décideur d’entreprise. En plus de respecter et faire respecter les objectifs et deadlines, les leaders d’aujourd’hui doivent participer au développement d’un bon esprit d’équipe, faire preuve d’écoute active, prendre en compte le bien-être au travail, encourager la culture d’entreprise… Il est facile de s’y perdre…
3 questions : Le coaching de dirigeant et/ou de décideur s’avère donc essentiel et salvateur tant pour l’équilibre personnel de la personne concernée que pour l’équilibre de l’organisation. Cet accompagnement doit être efficace, concret et doit, selon mon expérience, s’articuler autour de trois questions :
1- Quel est mon style de leadership (quelles sont mes forces, mes fragilités…)
2- Comment définir et mettre en place des mesures bienveillantes et efficaces dans une optique de long terme et de durabilité ?
3- Quel sens mettre dans mes actions pour, à mon tour, devenir inspirant et faire décoller mes équipes et mes résultats ?
Répondre à ces questions revient à se donner les meilleures chances de faire émerger le leader inspirant et d’action qui sommeille en chacun de nous.
Définir les nouvelles règles du jeu
Opter pour le management bienveillant, c’est opter pour une redéfinition des règles de l’entreprise. Même si cela demande du travail, de la remise en question et de l’implication personnelle de chacun, il n’y a rien d’insurmontable… bien au contraire !
L’important est de voir sur le long terme : où voulez-vous être dans 10 ans ? Cette question, qui est la première d’une longue série, se pose aujourd’hui et les réponses se situent autour de la communication bienveillante pour développer des relations de confiance, de la mise en avant de la créativité de chacun comme levier de productivité et de l’investissement sur le capital humain pour arriver à se démarquer et toucher à la réussite humaine et financière. Redéfinir ses règles du jeu en mettant en avant l’humain et les intérêts de l’entreprise ouvre ainsi la porte à plus de propositions et d’idées de la part de l’ensemble des membres et donc à plus de performance et plus de résultats.
Le management bienveillant est donc bien plus qu’une simple méthode. C’est une philosophie d’entreprise qui vise à mettre l’humain sur le même pied d’égalité que la rentabilité et la performance.
Dans une société qui va de plus en plus vite, où la concurrence augmente de jour en jour et où la recherche de sens est de plus en plus présente dans les esprits, ce qui fera la différence demain et qui se fait déjà sentir aujourd’hui, est le capital humain.