La Soathérapie, une méthode corporelle informationnelle

avril 1, 2016 0

La Soathérapie offre un regard neuf sur le corps et son fonctionnement. Son référentiel diffère de celui de la physiologie classique, de l’embryologie et de l’énergétique, tout en les englobant.
Son approche est originale dans la mesure où les équilibrages manuels et vibratoires proposés au corps sont en lien avec les « forces physiques » : la Gravité, l’Apesanteur, le Vide et la Plénitude.
Bien que peu perceptibles, ces forces dirigent la matière et l’énergie ; elles interagissent en permanence avec le corps et s’expriment en lui par le biais de processus et de mouvements précis.

La danse des mouvements

Dans le Vivant, l’immobilité n’existe pas. Tout bouge, que notre œil le perçoive ou non. Os, organes, cellules, atomes se déplacent selon leur propre échelle spatiale et adoptent des mouvements particuliers sous l’effet des forces physiques en question.
Si notre corps « bouge » (mobilité), c’est parce qu’il est en capacité de produire un « pré-mouvement » (motilité). La restriction de mobilité d’une zone corporelle indique une rupture. Le travail en Soathérapie consistera à repérer précisément à quel niveau elle se situe et à accompagner le corps par un équilibrage manuel informationnel en lien avec ces 4 forces.
Lucas Coudret, praticien et formateur, est le concepteur de cette méthode qui relance la liberté de mouvement des différents tissus et systèmes physiologiques en lien avec l’ossature.
La Soathérapie nous apprend à « affûter » nos mains en les reliant à notre conscience de manière à percevoir comment s’exprime la vie au travers des quatre forces. Et comme cette capacité existe en chacun de nous, il suffit simplement d’apprendre à l’utiliser de manière concrète, avec éthique, conscience et respect pour entrer dans la sagesse du Vivant et se laisser surprendre par les innombrables mouvements qui font de l’être un véritable microcosme.

Découvrons ensemble ces forces…

Même si nous n’en avons pas conscience, nous vivons à chaque instant dans un « bain » de Gravité. Depuis notre naissance, toutes nos expériences, nos apprentissages et notre vécu émotionnel sont intimement liés à cette force : l’attraction terrestre occasionne une série de processus vitaux en nous.
Outre l’action de la Gravité, la genèse embryologique de notre corps s’est déroulée dans un tout autre « bain » : nous étions en Apesanteur quasi totale dans le liquide amniotique ! Aujourd’hui, ces informations d’Apesanteur subsistent en nous. Elles nous permettent de nous accommoder à la Gravité ; et c’est précisément au sein des interactions de ces forces de Gravité et d’Apesanteur que notre corps se meut. On peut ainsi constater que notre tête subit l’attraction terrestre, tandis que notre cerveau « flotte » ou encore que la Gravité s’exerce sur le corps de la femme enceinte alors que l’enfant qu’elle porte « baigne » en Apesanteur…
Si Gravité et Apesanteur cohabitent en nous, c’est sous l’action d’une troisième force : le Vide. La physique classique a admis son existence tandis que la physique moderne a remis cette idée en cause. On sait aujourd’hui que « Vide » n’est pas synonyme de « Rien » ; que ce Vide contient notamment des champs électromagnétiques et gravitationnels et qu’y fourmillent quantité de particules virtuelles. Pendant l’accouchement, le bébé expérimente le Vide. Poussé vers l’extérieur par la puissance des contractions, il n’est plus en Apesanteur et pas encore vraiment en Gravité. Il fait l’expérience du « passage » : ce qu’Aristote, définissant le Vide, appelait « l’espace privé du corps ». Le bébé n’a alors pas encore mis librement son corps en mouvement dans la Gravité.
Cette expérience du Vide, nous la répétons sans le savoir, à chaque respiration. Entre l’inspire et l’expire, nous revivons cette expérience. Nous éprouvons donc ce quelque chose de non manifesté, ce « Vide » qui maintient en cohésion « Tout » ce qui existe.
Ce « Tout » est l’expression d’une 4e force, la Plénitude. Elle nous connecte à des aspects fondamentaux, immuables, « d’avant » l’apparition de l’Espace et du Temps, d’avant notre conception. La Plénitude est l’expression d’une intemporalité qui vit en nous et à laquelle rien n’échappe.

Le rôle fondamental du squelette

En percevant l’action et l’organisation de ces quatre forces au sein du corps, Lucas Coudret s’est rendu compte du rôle fondamental du squelette. Selon lui, l’ossature interagit avec ces forces de manière privilégiée. Elle les réceptionne, en traite les informations par l’intermédiaire des minéraux qu’elle stocke pour les transmettre ensuite aux différents systèmes corporels : respiratoire, cardio-vasculaire, nerveux, immunitaire, endocrinien… La Plénitude assure ainsi la cohésion en nous.
L’équilibrage informationnel proposé en Soathérapie tient compte de cette dynamique particulière. Il « réveille » le squelette en tant que trame fondamentale de l’être par une série de mouvements subtils, de telle sorte que notre ossature « allie » au cœur de notre physiologie les forces physiques (précédemment décrites) aux différents systèmes corporels.
Travailler en synergie avec ces 4 forces, c’est créer des conditions optimales pour proposer une expérience unique aux patients en motivant, chez eux, des potentialités enfouies.
Cécile Houyet
Thérapie manuelle,accompagnement émotionnel, coaching.
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