Santé / Naturopathie

juillet 3, 2018 0

Du plaisir à la dépendance et à l’addiction (Première partie)

Alcool, tabac, drogues, joint, jeux vidéo, sucre, nourriture… Les addictions sont multiples et de plus en plus fréquentes. Que racontent-elles, comment s’en libérer et réparer leurs dégâts par des moyens naturels ?

 
[FinalTilesGallery id= »97″]

La dépendance et l’addiction, quelles différences?
dance lorsqu’on souffre du syndrome de sevrage à l’arrêt brusque de la consommation. L’addiction est une version de la dépendance qui résiste au sevrage et qui entraîne une recherche compulsive de substance en dépit des éventuels effets négatifs.
C’est un comportement compulsif qui apparaît après que le manque est ressenti.
Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs.
Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence.
Le plaisir qui se transforme en besoin
L’installation d’une addiction implique au moins trois mécanismes: une augmentation de la motivation à consommer la drogue (recherche de plaisir), un état émotionnel négatif (recherche d’un soulagement), et une diminution de la capacité à se contrôler (perte de contrôle de la consommation).
Le point de départ de toutes les dépendances, c’est le plaisir ! Au début, consommer une substance addictive donne du plaisir en libérant de la dopamine, de la sérotonine ou en activant les récepteurs aux endorphines, ce qui installe dans un état de bien-être.
Ensuite au fur et à mesure de la consommation, le niveau d’endorphines diminue, on ne parvient à se donner du plaisir qu’en consommant de plus en plus, et en augmentant les doses.
Cette surconsommation induit ensuite une augmentation de la tolérance à la substance et donc une sensation de manque lorsqu’on doit s’en passer. C’est ainsi que s’installe l’addiction.
Résultat: une cigarette plaisir se transforme en plusieurs cigarettes obligatoires !

En pratique, comment faire pour décrocher?
La dépendance est toujours en lien avec le circuit de la récompense et du plaisir.
Se sevrer brutalement expose à des troubles aussi bien physiques que psychiques, et ne résout pas le problème de fond qui a conduit à la dépendance ou l’addiction.
Alors que faire?
Avant toute chose, il est nécessaire que la personne dépendante ait l’envie de s’en sortir : son vouloir est primordial. Ensuite, l’aider à voir clair en elle, à reconnaître sa souffrance pour pouvoir la transmuter.
On prend de l’alcool, du tabac, de la marijuana pour calmer une souffrance, une peur, une problématique qu’on a en soi. Bien souvent, un accompagnement psychologique de longue haleine est proposé pour identifier le ou les besoins à l’origine du mal-être, et accompagner le sevrage.
D’autres techniques non axées sur la parole sont également d’un grand secours pour déprogrammer les comportements compulsifs et addictifs en travaillant de manière holistique.
C’est le cas par exemple de la sophrologie ou des soins énergétiques. Plutôt que de chercher à résoudre les problèmes par le mental, les Soins esséniens, en agissant sur le corps, l’âme et l’esprit, vont aider la personne à prendre conscience, à voir plus clair dans sa vie et générer en elle une volonté de s’en sortir et de renverser sa dynamique autodestructrice.
 
De même, la méthode Ho’oponopono permet de transmuter la souffrance liée à la dépendance. L’hypnose a montré également son efficacité dans le traitement de nombreuses addictions.
Dans toutes les étapes du sevrage, la nature propose de multiples remèdes floraux adaptés aux difficultés rencontrées : syndrome du manque, débordements émotionnels, anxiété, stress, découragement, déprime, boulimie etc., à utiliser sous forme de Fleurs de Bach, de formules aromatiques très efficaces en olfactothérapie (voir prochain numéro), et d’une panoplie de plantes adaptogènes qui vont soit accompagner efficacement le sevrage, soit également rééquilibrer les fonctions physiologiques et nerveuses : Kudzu, Rhodolia, Ashwagandha…
La star est le Kudzu, une plante d’origine asiatique. Depuis plus de 1000 ans, les Chinois utilisent sa racine et ses feuilles pour favoriser le sevrage.
Elle modère fortement l’effet de manque, ce qui est très utile pour les dépendances à l’alcool et au tabac.
Le kudzu se présente sous deux formes: la poudre de racine et la fécule.
Privilégiez la poudre de racine sous forme de gélules, à raison de 2 à 3 grammes par jour en trois prises avant le repas avec un verre d’eau. Il est contre-indiqué en cas de grossesse, d’allaitement ou en cas d’antécédent de cancer du sein hormono-dépendant.