Santé / Nutrithérapie

juillet 2, 2018 0

Fatigué ? Vos mitochondries manqueraient-elles de peps ?

Hébergées au cœur de la plupart de nos cellules, les mitochondries seraient d’anciennes bactéries endocytées, c’est-à-dire enveloppées puis absorbées par une cellule ancestrale donnant alors naissance au monde des euca-ryotes. Elles possèdent leur propre patrimoine génétique, organisé à la manière de celui des bactéries. Elles se reproduisent de manière autonome, peuvent fusionner entre elles ou se scinder selon les nécessités.

Cependant, certaines protéines intra-mitochondriales sont synthétisées à partir de gènes de notre ADN. Cette théorie de l’endosymbiose (endo- car l’une des parties est contenue dans l’autre et symbiose car bénéfique aux 2 partenaires), est celle reconnue par le monde scientifique aujourd’hui.
[FinalTilesGallery id= »93″]

C’est par la voie maternelle que notre patrimoine mitochondrial nous est transmis.Productrices d’énergie, nos mitochondries utilisent comme carburants des dérivés du glucose et des lipides, pour transformer l’oxygène en eau tout en produisant via le cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative (2), 36 à 38 molécules d’ATP (adénosine-triphosphate), riches en énergie directement disponible pour notre organisme.
Les mitochondries sont des chevilles ouvrières dans le fonctionnement cardiaque, neuronal, la contraction musculaire, la thermogenèse, la détoxication hépatique. Elles sont aussi le siège de la biosynthèse du cholestérol, de sa transformation en prégnénolone, molécule précurseur des hormones stéroïdes.
En fonction de la glande en-docrine dans laquelle cette biosynthèse se produit, elle aboutira à de la testostérone dans les testicules, à de l’œstradiol dans les ovaires, à du cortisol dans les glandes surrénales ou à de l’aldostérone impliqué dans l’équilibre ionique. Et ce n’est pas tout, les mitochondries participent aussi à l’homéostasie du calcium et à l’apoptose (le sui-cide cellulaire).
Siège de la respiration oxydative, à l’image d’une bûche qui brûle l’oxygène et produit des fumées, les mitochondries génèrent des déchets : les radicaux libres dont elles sont la première cible. Leur ADN étant vulnérable, le taux de mutation y est 100 fois plus élevé que dans notre ADN.
Elles sont aussi sensibles à l’inflammation chronique, à certains antibiotiques comme par exemple le chloramphénicol ou l’erythromycine, aux pesticides comme le glyphosate et à certains insecticides. Les métaux lourds, se substituant aux ions de fer et de cuivre, indispensables au bon enchaînement des réactions, bloquent celles-ci.

D’ailleurs, le cyanure, en formant brutalement un complexe avec les ions métalliques, bloque instantanément toute production d’ATP (attention aux noyaux d’abricots, de prunes, de pêches, aux pépins de pommes et de cerises !).
Alors comment chouchouter nos mitochondries ?
Une activité sportive régulière modérée augmente le rendement et la biogenèse des mitochondries les plus efficientes qui y survivent.
Le froid a des effets similaires, c’est ainsi que certains sportifs pratiquent des séances de cryothérapie pour régénérer leur capital mitochondrial après un effort intense.
Restreindre l’apport calorique, choisir des aliments de qualité, pauvres en métaux lourds, apportant les nutriments nécessaires à leur fonctionnement tout en diminuant le stress oxydant généré, stimulent aussi leur efficacité et leur nombre.
Le temps serait-il venu d’envisager une médecine mitochondriale ?
En effet, plusieurs maladies trouvent leur origine dans le dysfonctionnement mitochondrial. La difficulté principale reste d’atteindre la cible ; peut-être les nanotechnologies permettront-elles cet exploit.
En attendant, la nutrithérapie reste l’outil de choix pour optimiser notre capital mitochondrial. En effet, de nombreux nutriments comme les vitamines B, C et E, certains minéraux, des acides aminés spécifiques, les polyphénols et acides gras oméga-3 sont indispensables à leur fonctionnement et à leur protection, chacun ayant un rôle spécifique dans les rouages de cette machinerie si sophistiquée.

Première Unité mobile en Belgique!
La cryothérapie, au-delà de son utilisation connue chez les sportifs, possède de nombreux autres effets notamment sur l’immunité, la qualité du sommeil, les troubles dépressifs et le stress. Cédric Merel propose aujourd’hui une unité mobile de cryothérapie! Permettant ainsi aux personnes intéressées de pouvoir suivre leurs soins régulièrement.
Ils seront notamment présents le 7 juillet à la Ghostrace de La Roche-en-Ardenne et à la Vélomédiane Criquiélion le 25 août. Vous désirez proposer ce soin de cryothérapie via l’Unité mobile dans votre centre de kinésithérapie ou de bien-être? Contactez-les!
www.ice-cold.be
info@ice-cold.be
Cédric Merel
0492/17 87 89