Comment retrouver l’équilibre physiologique des graisses par l’alimentation et prévenir les maladies inflammatoires ?

mars 17, 2016 0

On a longtemps cru que les graisses (ou acides gras) ne servaient qu’à apporter ou stocker l’énergie de notre corps. Aujourd’hui, nous avons compris que les graisses ont un rôle beaucoup plus important que cet aspect énergétique car elles constituent les éléments de base de nos membranes cellulaires et sont à la base de l’inflammation.

Un prix Nobel de médecine

En 1982, le Suédois Bengt Samuelsson a reçu le prix Nobel de médecine pour avoir découvert et élucidé les modes d’action de ces molécules de l’inflammation appelées eicosanoïdes.
Les eicosanoïdes sont produits à partir des graisses polyinsaturées oméga. Les graisses de la famille oméga-6 libèrent entre autres une famille d’eicosanoïdes inflammatoires.
En médecine, on parle de la Cascade Arachidonique car l’oméga 6 le plus important à l’origine des inflammations est l’acide arachidonique. A titre d’exemple, on sait aujourd’hui que l’aspirine soulage les inflammations précisément parce qu’elle empêche ces eicosanoïdes issus de l’acide arachidonique de se former. Les eicosanoïdes oméga-6 favorisent aussi la coagulation, la vasoconstriction et la prolifération cellulaire. A l’inverse, les oméga-3 et principalement les fameux EPA et DHA de l’huile de poisson ou des œufs Columbus sont à l’origine d’autres eicosanoïdes avec des propriétés à l’opposé, c’est-à-dire, anti-inflammatoires et plutôt vasodilatateurs.

Attention à l’acide arachidonique

En une génération, notre alimentation a été profondément modifiée par un apport important de sucres rapides et de graisses saturées avec une disparition progressive des aliments riches en oméga 3. Ce bouleversement a entrainé une épidémie d’obésité liée à ce que nous mangeons aujourd’hui 20 à 30 fois mois d’oméga 3 que nos grands parents.
S’il y a trop des premiers (Oméga 6) et pas assez des seconds (Oméga 3), tous les processus inflammatoires sont encouragés et se traduisent par des maux de dos, de rhumatismes, des sciatiques…
Cela ne veut pas dire que les oméga-6 sont « mauvais ». Grâce à eux, une hémorragie peut être enrayée.
Mais notre alimentation, qui apporte trop d’oméga-6 et pas assez d’oméga-3, entraîne une surproduction d’eicosanoïdes inflammatoires produit par l’excès d’acide arachidonique dans notre corps.
On considère aujourd’hui que les inflammations, pour ne citer qu’elles, sont à l’origine de 80 % des maladies modernes.
On peut donc affirmer que le retour à l’équilibre oméga-6/oméga-3 est un enjeu majeur de santé publique et doit être retrouvé par des mesures diététiques appropriées.
Des initiatives comme les œufs Columbus en Belgique et la filière Bleu-Blanc-Cœur en France ont permis de rétablir les équilibres naturels dans les graisses animales en quelques années. Ces actions sont extrêmement importantes et rassurantes car elles démontrent que, si nous avons fait fausse route pendant un demi-siècle, nous pouvons redresser la barre dans les domaines de l’élevage et de l’industrie agro-alimentaire et revenir à des équilibres naturels en évitant les problèmes d’inflammation. Pour les humains, la consommation des produits issus des filières Columbus et Bleu-Blanc-Cœur a un effet positif reconnu et démontré par des études sur l’obésité, la réduction des risques cardiovasculaires, le diabète, les maladies inflammatoires…
D’autre part par une méthode 100% végétale, la consommation régulière de Philobio® permet de retrouver en quelques mois l’équilibre des graisses idéal adapté à notre physiologie et d’éliminer durablement la graisse qui s’accumule au niveau de notre ventre que l’on peut qualifier de mauvaise graisse et qui est à l’origine des maladies inflammatoires.
Mais cette approche diététique nécessite plusieurs mois voire plusieurs années avant de retrouver l’équilibre entre les omégas 3 et les omégas 6 et réduire l’inflammation. C’est très long lorsque que l’on souffre d’arthrose, de rhumatismes, de sciatique…
Le retour à l’équilibre des graisses par l’alimentation est une approche antiinflammatoire préventive c’est-à-dire que l’on va entretenir notre corps pour éviter que des maladies inflammatoires comme l’arthrose ou les sciatiques ne surviennent.
Existe-il dans la nature des produits qui ont un effet curatifs pour l’inflammation ? Oui, vous avez tous testé avec plus ou moins de bonheur les compléments alimentaires à base d’extraits de curcuma, l’Harpagophytum, le Yucca, le Saule ou même les omégas 3 EPA DHA marins…

Les compléments alimentaires anti-inflammatoires d’origine végétale

Parmi ces anti-inflammatoires, on trouve essentiellement des extraits de plantes comme l’Harpagophytum, le Boswellia, l’ortie, le saule, le Yucca qui sont très utilisés en médecine humaine.
Les compléments alimentaires anti-arthrosiques sont des substances non médicamenteuses. Leur commercialisation n’est donc pas soumise à la réglementation sur les médicaments. Ils se situent à la limite entre les médicaments et les produits diététiques. Ainsi, on peut retrouver sur le marché des produits de qualité très variable et on ne peut pas nécessairement leur attribuer le même niveau d’efficacité qu’aux produits soumis à autorisation de mise sur le marché.

Les compléments alimentaires anti-arthrosiques symptomatiques Oméga 3

On regroupe dans cette classe tous les compléments alimentaires riches en oméga 3 à action principalement anti-inflammatoire. Ce sont des substances naturelles qui rééquilibrent la cascade métabolique des acides gras dont sont issus la plupart des médiateurs inflammatoires, appelée cascade arachidonique.
Pour simplifier, on peut présenter ces omégas 3 comme des antidotes à l’acide arachidonique.
Leur intérêt par rapport aux anti-inflammatoires médicamenteux classiques (Anti Inflammatoire Non Stéroïdiens (AINS) et corticostéroïdes) est une absence d’effets secondaires et une meilleure tolérance du traitement à long terme. Plusieurs études ont montré qu’ils possèdent un effet plus tardif mais plus prolongé que les anti-inflammatoires classiques. Ces propriétés leurs donnent un intérêt particulier pour la gestion de l’arthrose qui est une arthropathie inflammatoire chronique qui nécessite de longs traitements.

Une découverte majeure :

Parmi les omégas 3 d’origine marine, il existe un extrait qui suscite un énorme espoir auprès des rhumatologues. Il moules vertess’agit des omégas 3 extraits de la moule verte de Nouvelle Zélande.
Ce produit est commercialisé dans le monde entier sous différents noms commerciaux : omegaXL® aux Etats Unis, Lyprinol® en Allemagne, France et Angleterre et Perniso® en Belgique.
Le Perniso® est un complexe d’omégas 3 particuliers extraits de la moule aux orles verts (Perna canaliculus)
Ces moules sont consommées par les Maoris des côtes de Nouvelle-Zélande et constituent une source de protéines, de vitamines, de minéraux et de multiples acides gras non saturés.
Les médecins ont constaté avec étonnement que les Maoris des côtes mangeurs de ces moules crues ne souffraient pas d’arthrose et de douleurs articulaires au contraire de leurs congénères qui habitaient plus à l’intérieur des terres. Cette observation a donné lieu à une étude sur l’action anti-inflammatoire de la moule aux orles verts.
Suite à cette observation, une poudre lyophilisée de la moule aux orles verts fut produite et distribuée en complément alimentaire pour le bon fonctionnement des articulations dans les années 1980. Mais, dans la pratique, les résultats furent très variables, car, premièrement, on ignorait la fraction responsable de l’action anti-inflammatoire et ensuite la poudre lyophilisée était instable. Les ingrédients actifs s’oxydaient en quelques mois et perdaient leurs propriétés.

Les ingrédients actifs ont été identifiés et stabilisés

Des chercheurs du Royal Melbourne Institute of Technology University, sous la direction du professeur Robert Borland, ont réussi à identifier les ingrédients actifs de la moule aux orles verts. Ils ont découvert que les lipides – principalement les acides gras omégas 3 – sont à l’origine des propriétés anti-inflammatoires de ces moules aux orles verts.
La découverte de la méthode de stabilisation la poudre lyophilisée de la moule aux orles verts revient au professeur Takuo Kosuge, qui après avoir testé, sans succès, un grand nombre d’antioxydants connus, s’est inspiré d’anciens travaux où il avait redécouvert une technique japonaise séculaire, que les pêcheurs utilisaient pour conserver leur poisson. Il s’est avéré que ce liquide spécial était précisément à même d’arrêter l’oxydation des lipides de la moule aux orles verts et les stabilisaient pendant des années.
Après cette stabilisation, l’extrait est lyophilisé et les lipides sont purifiés par CO2 supercritique sans solvant chimique. Le résultat de longues années de recherche et développement est un supplément stable et standardisé de haute qualité, nommé Perniso®

Pourquoi Perniso® est-il exceptionnel ?

Grâce au processus breveté de stabilisation et d’extraction, la quantité de substances anti-inflammatoires est beaucoup plus concentrée dans le Perniso® que dans une poudre de moule lyophilisée non traitée. Le Perniso® ne contient pas de protéines ; il peut aussi être prescrit aux personnes qui sont allergiques aux fruits de mer. La moule aux orles verts qui est utilisée pour le Perniso®, provient d’une eau de mer vierge de toute pollution. L’élevage de moules dans l’immense région de Marlborough Sounds au sud de la Nouvelle-Zélande, est sous contrôle du ministère néo-zélandais de l’agriculture et de la pêche et est réservée exclusivement à la récolte de ces moules. Il n’y a donc aucun risque de contaminants par des métaux lourds ou des polluants tels que la dioxine que l’on rencontre malheureusement de plus en plus fréquemment dans les poissons des mers froides comme le saumon.

Le Perniso® est le plus puissant des complexes d’acides gras Oméga 3 contre l’inflammation

Grâce à la présence d’un acide gras particulier et unique appelé ETA à côté d’EPA et de DHA (que l’on trouve dans les huiles de poisson), le Perniso® est le plus puissant des anti-inflammatoires oméga 3 naturels avec une action 200 fois plus puissante que le meilleur oméga 3 de poisson.
Cette qualité a été démontrée par des études et publiées dans des journaux de rhumatologies de référence comme l’étude comparative en double aveugle de la réduction de la douleur des patients souffrant d’arthrose du genoux et /ou de la hanche. Dans cette étude, le Professeur Szechinski a comparé le Perniso® (PCSO-524TM) avec le meilleur complément alimentaire Oméga 3 à base d’huile de poisson.
Après 12 semaines de traitement, le Perniso® (Lyprinol PCSO-524TM ) a réduit de 89% les douleurs liées à l’arthrose chez les patients alors que l’amélioration chez les patients qui consommaient le meilleur complément alimentaire Oméga 3 d’huile de poisson était 5%.
Il est important de préciser que cette étude a été réalisée en double aveugle, c’est-à-dire que les patients ne savaient pas s’ils consommaient du Perniso® ou de l’huile de poisson riche en EPA-DHA.
Thomas ErpicumThomas Erpicum
Docteur en Biochimie
(Université de Liège)
www.nutreine.fr