Santé / Thérapie manuelle
Le Shiatsu entre à pas feutrés dans les hôpitaux bruxellois
Yuichi Kawada est un praticien de Shiatsu renommé qui a donné ses lettres de noblesse à cette technique ancestrale. Aujourd’hui, deux hôpitaux bruxellois ont recours au Shiatsu afin de soutenir davantage les malades.
Le Shiatsu, bienfaits et origines
Shiatsu signifie « pression avec les doigts ». Le thérapeute effectue ces digitopressions le long des méridiens – les trajets énergétiques, selon la médecine traditionnelle chinoise – ce qui permet de libérer des blocages d’énergie ; ainsi le ki circule à nouveau avec fluidité dans le corps.
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Il s’agit essentiellement d’une méthode préventive : le Shiatsu permet de traiter des déséquilibres énergétiques plutôt que des symptômes.
Il peut cependant diminuer l’angoisse, rééquilibrer le système neuro-végétatif, faciliter la digestion, atténuer la douleur, favoriser la mobilité des articulations…
La différence majeure que l’on peut noter entre l’acupuncture (qui utilise des aiguilles) et le Shiatsu réside dans le fait que l’on choisira la première pour des problèmes aigus, alors qu’on aura davantage recours au second en cas de problèmes chroniques.
Le mot Shiatsu a été utilisé pour la première fois au Japon dans les années 1920 par Tenpeki Tamae mais la technique manuelle de façon générale remonte à la Chine ancienne, il y a plus de 2000 ans sous la dynastie Han. Après la Seconde Guerre mondiale, Tokujiro Namikochi fonde la Nippon Shiatsu School à Tokyo et obtient la reconnaissance officielle du Ministère de la Santé. Yuichi Kawada y est formé, puis seconde son père, lui-même praticien ; mais il ressent assez rapidement un appel à propager le Shiatsu hors du Japon.
Il se rend alors aux états-Unis, à Londres, à Paris et se fixe à Bruxelles, il y a 25 ans, ville cosmopolite offrant une grande liberté à ses habitants.
Il peut cependant diminuer l’angoisse, rééquilibrer le système neuro-végétatif, faciliter la digestion, atténuer la douleur, favoriser la mobilité des articulations…
La différence majeure que l’on peut noter entre l’acupuncture (qui utilise des aiguilles) et le Shiatsu réside dans le fait que l’on choisira la première pour des problèmes aigus, alors qu’on aura davantage recours au second en cas de problèmes chroniques.
Le mot Shiatsu a été utilisé pour la première fois au Japon dans les années 1920 par Tenpeki Tamae mais la technique manuelle de façon générale remonte à la Chine ancienne, il y a plus de 2000 ans sous la dynastie Han. Après la Seconde Guerre mondiale, Tokujiro Namikochi fonde la Nippon Shiatsu School à Tokyo et obtient la reconnaissance officielle du Ministère de la Santé. Yuichi Kawada y est formé, puis seconde son père, lui-même praticien ; mais il ressent assez rapidement un appel à propager le Shiatsu hors du Japon.
Il se rend alors aux états-Unis, à Londres, à Paris et se fixe à Bruxelles, il y a 25 ans, ville cosmopolite offrant une grande liberté à ses habitants.
La Yoseido Shiatsu School
Yuichi Kawada y crée en 1990 la Yoseido Shiatsu School.
Son enseignement part du principe qu’il est plus percutant d’apprendre d’abord par le ressenti corporel avant d’analyser les notions de façon intellectuelle.
Une autre caractéristique majeure de son école est de porter une grande attention à l’équilibre yin-yang.
Yuichi Kawada insiste également fort sur le fait que le Shiatsu ne peut aider en profondeur si la nourriture absorbée par la personne accompagnée ne lui convient pas.
En effet, pour obtenir une bonne santé, deux éléments sont essentiels : le renforcement du terrain et une bonne alimentation.
Cette dernière sera choisie en fonction de la constitution de chacun : céréales, poissons, légumes (alimentation macrobiotique des premiers stades) pour certains ou alimentation végétarienne pour d’autres.
Yuichi Kawada y crée en 1990 la Yoseido Shiatsu School.
Son enseignement part du principe qu’il est plus percutant d’apprendre d’abord par le ressenti corporel avant d’analyser les notions de façon intellectuelle.
Une autre caractéristique majeure de son école est de porter une grande attention à l’équilibre yin-yang.
Yuichi Kawada insiste également fort sur le fait que le Shiatsu ne peut aider en profondeur si la nourriture absorbée par la personne accompagnée ne lui convient pas.
En effet, pour obtenir une bonne santé, deux éléments sont essentiels : le renforcement du terrain et une bonne alimentation.
Cette dernière sera choisie en fonction de la constitution de chacun : céréales, poissons, légumes (alimentation macrobiotique des premiers stades) pour certains ou alimentation végétarienne pour d’autres.
D’autre part, selon Senseï Kawada, l’eau est également une clé de la santé.
Tout comme l’être humain, elle est l’intermédiaire entre le ciel et la terre (cycle de l’eau : précipitations, évaporation, condensation en nuages…) : elle joue donc un rôle primordial pour optimiser notre vitalité et renforcer notre système immunitaire.
Malheureusement, aujourd’hui, il s’avère qu’elle est fort polluée et perd donc sa force de régénération ; Maître Kawada le déplore et insiste donc pour que nous participions au cycle de la nature sans nous imposer à cette dernière.
Le praticien en Shiatsu capte les énergies du ciel et de la terre et les transmet, tout en ressentant l’énergie particulière de la personne accompagnée.
Dès lors, il doit être totalement présent dans le soin prodigué et baigner dans un sentiment de compassion. Beau programme donc pour cette école de Shiatsu bruxelloise !
Tout comme l’être humain, elle est l’intermédiaire entre le ciel et la terre (cycle de l’eau : précipitations, évaporation, condensation en nuages…) : elle joue donc un rôle primordial pour optimiser notre vitalité et renforcer notre système immunitaire.
Malheureusement, aujourd’hui, il s’avère qu’elle est fort polluée et perd donc sa force de régénération ; Maître Kawada le déplore et insiste donc pour que nous participions au cycle de la nature sans nous imposer à cette dernière.
Le praticien en Shiatsu capte les énergies du ciel et de la terre et les transmet, tout en ressentant l’énergie particulière de la personne accompagnée.
Dès lors, il doit être totalement présent dans le soin prodigué et baigner dans un sentiment de compassion. Beau programme donc pour cette école de Shiatsu bruxelloise !
Peu à peu introduit dans les hôpitaux
Grâce à une de ses élèves exerçant au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc, le Shiatsu a pu être introduit il y a trois ans à l’Institut Roi Albert II, centre spécialisé dans la prise en charge de patients atteints de cancer.
Sous la supervision de Maître Kawada, les patients reçoivent du Shiatsu deux fois par mois, sur des sortes de futons, dans une ambiance tamisée. Leurs échos sont très positifs : après une séance, ils éprouvent détente et sérénité et témoignent de l’aide qu’apporte le Shiatsu dans leur lutte contre la maladie.
Suite à la réalisation d’un film sur ce sujet par Guy Maezelle (avec le soutien de la RTBF), un psychiatre de l’hôpital Saint-Remi a également recours au Shiatsu pour ses patients.
Chaque été, un stage de Shiatsu ouvert à tous a lieu près de l’abbaye d’Orval. Quant à la formation pour devenir praticien, elle s’étale sur trois années.
Une technique qui gagne à être découverte pour soi ou pour soulager autrui !
Grâce à une de ses élèves exerçant au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc, le Shiatsu a pu être introduit il y a trois ans à l’Institut Roi Albert II, centre spécialisé dans la prise en charge de patients atteints de cancer.
Sous la supervision de Maître Kawada, les patients reçoivent du Shiatsu deux fois par mois, sur des sortes de futons, dans une ambiance tamisée. Leurs échos sont très positifs : après une séance, ils éprouvent détente et sérénité et témoignent de l’aide qu’apporte le Shiatsu dans leur lutte contre la maladie.
Suite à la réalisation d’un film sur ce sujet par Guy Maezelle (avec le soutien de la RTBF), un psychiatre de l’hôpital Saint-Remi a également recours au Shiatsu pour ses patients.
Chaque été, un stage de Shiatsu ouvert à tous a lieu près de l’abbaye d’Orval. Quant à la formation pour devenir praticien, elle s’étale sur trois années.
Une technique qui gagne à être découverte pour soi ou pour soulager autrui !
Le fil d’Ariane… Une posture par mois pour être en forme
Et en yoga, que peut-on faire avec les doigts ?
Dans les doigts aboutissent les nadis, l’équivalent ayurvédique des méridiens.
Il est donc essentiel d’en prendre soin pour rester en bonne santé. Pour ce faire, on pratiquera des mudras, des gestes de la main qui scellent l’énergie à l’intérieur du corps tout en lui permettant de circuler librement, et qui la distribuent harmonieusement.
Je vous invite à effectuer en ce début d’année scolaire Jnana mudra : il favorise l’éveil à la connaissance.
La personne qui le pratique sera éclairée, guidée vers la connaissance de soi d’abord, puis vers la connaissance universelle.
Il s’agit de placer l’index contre le pouce de façon à ce que l’ongle de l’index soit adossé au pouce.
Les trois autres doigts restent tendus. La paume est tournée vers le ciel. Bien sûr, ce mudra doit être pratiqué quotidiennement pour exprimer tout son potentiel !
Yogiquement vôtre,
Ariane Dandoy
Naturopathe et professeur de yoga
Alliance de la naturopathie et du yoga, du reiki et de la réflexologie, pour un bien-être optimal
www.naturyoga.be
info@naturyoga.be
Et en yoga, que peut-on faire avec les doigts ?
Dans les doigts aboutissent les nadis, l’équivalent ayurvédique des méridiens.
Il est donc essentiel d’en prendre soin pour rester en bonne santé. Pour ce faire, on pratiquera des mudras, des gestes de la main qui scellent l’énergie à l’intérieur du corps tout en lui permettant de circuler librement, et qui la distribuent harmonieusement.
Je vous invite à effectuer en ce début d’année scolaire Jnana mudra : il favorise l’éveil à la connaissance.
La personne qui le pratique sera éclairée, guidée vers la connaissance de soi d’abord, puis vers la connaissance universelle.
Il s’agit de placer l’index contre le pouce de façon à ce que l’ongle de l’index soit adossé au pouce.
Les trois autres doigts restent tendus. La paume est tournée vers le ciel. Bien sûr, ce mudra doit être pratiqué quotidiennement pour exprimer tout son potentiel !
Yogiquement vôtre,
Ariane Dandoy
Naturopathe et professeur de yoga
Alliance de la naturopathie et du yoga, du reiki et de la réflexologie, pour un bien-être optimal
www.naturyoga.be
info@naturyoga.be