Crème vanillée à la papaye et aux cajous, fraises de pleine terre
Ingrédients
- Matériel:
- Blender
- Couteaux d’office et planche
- Ingrédients pour 4 couverts
- 2 tasses de noix de cajou crues trempées 12h00, égouttées et bien rincées
- 100 g de papayes séchées réhydratées dans de l’eau de source (+/- 600 g)
- L’eau de trempage des papayes
- 1 gousse de vanille Bourbon
- 1 à 2 c. à s. de sirop d’agave cru
- Pour la garniture:
- 4 tasses de fraises de pleine terre
- 2 à 4 c. à s. de copeaux de liqueur de cacao cru (facultatif)
- Quelques feuilles de menthe ciselée (facultatif)
Préparation
Dressez la crème dans les bols et ajoutez les ingrédients de la garniture.
Commentaires
La crème vanillée à la papaye ressemble vraiment fort à de la crème pâtissière ; voilà une belle façon de remplacer des goûts et des textures qui nous rappellent l’enfance tout en respectant les bonnes associations alimentaires. En effet, la crème pâtissière traditionnelle est une crème anglaise liée à la farine. Ces éléments mélangés ne représentent pas de bonnes associations car le lait, le sucre, les œufs et la farine sont incompatibles puisqu’ils se digèrent dans des milieux différents au niveau de l’estomac.
Le lait et les œufs en milieu acide et la farine et le sucre en milieu alcalin ; ces deux types de digestion auront alors tendance à se neutraliser et la digestion, au niveau de la partie haute de l’estomac, se verra prolongée, favorisant gaz et ballonnements mais aussi une production d’alcool endogène. De plus, les fraises, fruits acides, vont accentuer les fermentations et la production d’alcool. Oui, notre estomac peut se transformer en alambic si le temps normal de la digestion à son niveau n’est pas respecté : une heure. Cela favorise la somnolence après les repas ainsi que la prise de poids et la malnutrition car les nutriments mal prédigérés ne seront pas bien distribués dans l’organisme à partir du grêle. Cela provoquera une perte conséquente de substances constitutives et fonctionnelles ; l’organisme est fort sollicité et travaille beaucoup pour un rendement final minable voire nul.
Dans mes recettes, vous retrouvez souvent le terme « cru » ; cela indique que les aliments utilisés n’ont pas été chauffés au-delà d’une température de 42°C. Cette certification s’ajoute de plus en plus souvent aux aliments bio de très haute qualité car beaucoup de personnes soucieuses de leur santé sont en demande d’aliments ayant un excellent pouvoir nutritif comme les graines germées et les jeunes pousses, les algues de mer et d’eau douce, les produits de la ruche ou encore les oléagineux et les huiles, les céréales et les légumineuses. Tous ces aliments craignent la chaleur et une conservation trop longue. Car ces dernières détruisent leur pouvoir nutritif optimal en abîmant et en déséquilibrant l’ensemble des éléments qui les composent.