Au printemps, je détoxe joyeusement !
Comme nous le résume admirablement le Dr Jean Seignalet : « C’est finalement la balance entre les apports et les sorties de déchets qui commande l’évolution et l’on peut avancer les propositions suivantes : lorsque les apports dépassent les sorties, l’aboutissement plus ou moins tardif est une maladie. […] »1 Voilà, c’est tout simple, il s’agit de ne pas se laisser déborder par les « déchets » !
Pourquoi diable risquerions-nous un tel encombrement ?
Il y a bien sûr les polluants divers apportés par l’alimentation, l’air que l’on respire, les cosmétiques, les médicaments, pour ne citer que les sources principales. Ce sont les toxiques aussi appelés exotoxines ou xénobiotiques. S’ajoutent à cela les résidus métaboliques issus de notre propre renouvellement cellulaire.
Les catabolites : des molécules dont le corps n’a plus d’usage utile et dont il doit se débarrasser quotidiennement.
Les mécanismes d’élimination de toutes ces toxines sont complexes et résilients. En fin de cascade, ce sont les organes dits « émonctoires » qui sont chargés de l’évacuation finale. Tout cela roule comme sur des roulettes, sans que l’on ait à s’en soucier. Pas de problème, en apparence, donc.
Oui, mais… Toute la finesse du concept est de ne pas laisser la balance se déséquilibrer. Or, l’homme moderne voit cette harmonie mise en danger par la surabondance, le stress, la pollution et la sédentarité proposés par nos sociétés civilisées.
Il est donc judicieux de périodiquement limiter les entrées et chouchouter ses émonctoires pour faire pencher la balance de temps en temps du côté favorable. En d’autres mots, si on ne passe jamais un petit coup de balai, notre intérieur devient cracra !
Quelle meilleure saison que le printemps, pour ouvrir grand les fenêtres et secouer les tapis ? C’est le moment où, sous nos latitudes, le retour de la lumière et de la douceur accompagne la montée de sève. Nous ressentons l’élévation de notre force vitale qui nous pousse à nous débarrasser des excès caloriques et à secouer la sédentarité hivernale.
La base d’une bonne détox, c’est bien sûr de limiter les entrées. Concernant les excitants (thé, café, alcool, tabac, sucre raffiné), une pause s’impose. L’alimentation se fera plus légère, on n’oubliera pas de boire de l’eau pure, de se mettre en mouvement, de s’oxygéner et de s’accorder un sommeil de qualité.
Et pourquoi ne pas en profiter pour prêter également attention aux toxines immatérielles ? Pollution électro-magnétique, émotions non accueillies, pensées acides, ne sont pas sans effet délétère sur notre être global.
Le foie, acteur principal de toutes les réactions biochimiques préalables à la détoxification, fera l’objet d’une attention particulière. Sans son concours tout va de travers. En médecine traditionnelle chinoise, le printemps est précisément la saison du foie. Profitons-en pour penser à lui au moment de composer notre programme détox, sans oublier de lui offrir une bouillote réconfortante en fin de journée.
La nature nous propose un grand choix de plantes permettant de soutenir ou stimuler les organes chargés de l’élimination (intestin, rein, poumon, peau). Restons raisonnables, augmenter l’élimination par les reins entraîne une déperdition de sels minéraux.
Pour cette raison, les drainages en général et les plantes diurétiques en particulier se prennent sous forme de cures courtes.
Une consommation en continu pourrait générer un état carencé. Notons que la sève de bouleau, fraîche et pure, présente cette intelligence inouïe d’évoluer dans le temps. Sous l’effet de son auto-fermentation elle mûrit et, de drainante elle devient progressivement reminéralisante. Les éventuels inconvénients
du nettoyage sont corrigés tout naturellement.
Quel programme choisir ?
Cela dépend de chacun. En fonction du type de surcharges visées, du contexte et du terrain, les possibilités sont nombreuses. L’important étant d’être décidé et de poser une intention claire vis-à-vis de soi-même. Parallèlement à l’usage de plantes, une détox bien menée inclura un accompagnement des processus d’élimination.
Une bonne nouvelle puisqu’il s’agit de parsemer votre cure de moments plus agréables les uns que les autres : sauna, brossage à sec, bain de forêt, yoga, massages ou séances de réflexologie sont autant de pauses plaisir qui améliorent la qualité de l’épuration.
Le bon plan : l’auto-réflexologie faciale ne prend que quelques minutes par jour et stimule tout en douceur.
Détails sur youtube@naturovalerie :
Dien Chan drainage : évacuer vos toxines.