C’est la fête… mais ce n’est pas la joie…

décembre 17, 2015 0

Les fêtes approchent. Les vitrines se parent de leurs plus beaux atours, des étoiles brillent, les gens se pressent dans les magasins à la recherche du cadeau idéal pour ceux qu’ils aiment. Les menus se préparent, les frigos se remplissent. On a envie de vin chaud, de famille, de flambées dans la cheminée…

Et pourtant, quelque chose de sourd, de lourd bourdonne parfois dans nos cœurs. Pour beaucoup, cette période rime avec solitude, manque, tristesse. Parfois, il faut, malgré tout, garder un visage serein, voire souriant pour ne pas faire tache dans la liesse ambiante.

Enfant, j’adorais cette saison, elle avait quelque chose de magique, de féérique. Le scintillement des étoiles dans les sapins, l’expectative des cadeaux à ouvrir, les retrouvailles avec toute la famille. Adulte, c’est devenu différent… Moins de légèreté à l’approche des fêtes, plus de conscience des réalités multiples qui m’entourent. J’ai commencé à redouter la course aux cadeaux, les budgets, le côté marchand de la chose. Où était l’âme de Noël ?

D’année en année, je me suis mise à redouter cette période, me sentant profondément triste et mal. Je ne comprenais pas… Pourquoi cette sensation, ce cafard, alors que tout allait bien. J’avais tout pour être heureuse, une grande famille aimante, un foyer chaleureux… Et pourtant, j’avais envie de pleurer, de rester enfermée à la maison – Mustard. Terrible sensation que ce décalage entre une réalité extérieure qui nous semble parfaite et ce sentiment intérieur pénible.

Mais je gardais bonne figure, je prenais un verre, je riais un peu plus fort, je passais d’une pirouette à l’autre pour que personne ne puisse deviner mon désarroi – Agrimony. Surtout ne pas déranger, ne pas gâcher la fête, que l’ambiance soit bonne…

J’avais aussi des pointes sourdes de nostalgie… Comme les fêtes de mon enfance étaient plus douces, plus  magiques… D’autres moments, d’autres lieux m’habitaient et me remplissaient de tristesse. Ces souvenirs me faisaient venir les larmes aux yeux. Oh, comme ce temps me manquait…
Honeysuckle. Autour de moi, la fête battait son plein. J’étais incapable d’en profiter.

C’est aussi un temps où l’absence de ceux qui ne sont plus là est encore plus cruelle. Nous sentons le chagrin, cette tristesse particulière et pointue du manque. Parfois, même de longues années après la perte, c’est encore bien présent. Même si la blessure a déjà bien cicatrisé, elle reste active – Star of Bethlehem.

Il arrivait que la déception vienne au moment de l’échange des cadeaux. J’avais passé des heures à confectionner un objet personnel, en y mettant tout mon cœur et mon amour. à peine regardé, à peine un merci… En échange, je recevais un cadeau banal, passe-partout. Cela me laissait un goût un peu amer d’aimer sans me sentir aimée – Chicory.

Avec les fleurs de Bach, la magie des fêtes revient

Mon humeur et mon état d’esprit sont bien en phase avec l’énergie ambiante – Mustard. Je suis capable de mettre des mots sur ce que je vis et nos fêtes retrouvent une grande authenticité – Agrimony. Mon cœur est rempli des joies de mes Noëls passés. Comme des petites perles, mes souvenirs m’amènent un sourire aux lèvres – Honeysuckle. Je sens une paix dans mon cœur, en repensant à toutes les « étoiles » qui scintillent au dessus de nos têtes. Je sens comme une présence chaleureuse et l’absence physique ne se fait plus sentir – Star of Bethlehem. Préparer les cadeaux, les attentions pour les autres me comble de joie. Et quelle que soit leur réaction, mon cœur déborde d’un amour bienveillant – Chicory.

Que les fêtes vous soient douces et paisibles !

En pratique :

L’essentiel est d’identifier avec clarté la nature de l’émotion ressentie. Plusieurs fleurs peuvent convenir pour une même situation.

Choisir le ou les remèdes.

Pure(s) : prendre 2 gouttes 4 fois par jour et chaque fois que nous ressentons l’émotion jusqu’à ce qu’elle s’apaise.

Diluée(s) : mettre 2 gouttes dans un verre ou une petite bouteille d’eau et boire à intervalles réguliers.

Si l’émotion est récurrente, cure de 3 semaines :

Prendre un flacon à pipette de 30ml.

Le remplir d’eau.

Ajouter 2 gouttes de chacun des remèdes choisis.

Prendre 4 gouttes chaque fois que nécessaire avec un minimum de 4 fois par jour.

Véronique Heynen-Rademakers

Véronique Heynen-Rademakers

www.fleurdebach.be

www.fleursdrbach.com

www.lapetiteecoledesfleursdebach.com