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avril 25, 2019 0

Les bienfaits de la respiration

Une bonne respiration est essentielle pour notre santé et bien souvent, on respire mal. Comment en prendre conscience, réapprendre à « bien » respirer pour redynamiser le corps et l’esprit.

 
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Le souffle de la vie
Respirer est une fonction vitale, qui commence à la naissance par une première inspiration pour se terminer à la mort par le dernier souffle. Nous pouvons nous passer de manger pendant des semaines, ni boire ni dormir pendant quelques jours mais nous ne pouvons vivre que quelques minutes sans respirer (le record mondial en apnée statique est de 11 minutes).
La respiration est un mécanisme qui se fait la plupart du temps de manière inconsciente, et dont on oublie bien souvent l’importance. Bien sûr, on lui reconnaît son rôle essentiel pour assurer l’oxygénation nécessaire à la bonne santé de nos cellules et aux diverses fonctions physiologiques.
Mais son action ne s’arrête pas là : la respiration agit comme un grand régulateur sur tous les plans de notre être : plan physique, énergétique, émotionnel et mental.
C’est une fonction essentielle que nous pouvons améliorer, mieux gérer de manière consciente avec un bénéfice certain sur notre qualité de vie et sur notre santé.
 
Bien respirer
Toute respiration peut être définie par trois paramètres : l’amplitude (volume respiratoire), le rythme (fréquence) et le lieu (zone thoracique ou abdominale par exemple).
Une bonne respiration est une respiration ample, complète, régulière et adaptée à la situation que l’on vit. Une respiration ample, lente et abdominale est garante de longévité.
De nos jours, on constate malheureusement que notre environnement actuel et notre rythme de vie altèrent profondément notre manière de respirer : la respiration se déplace vers le thorax, son rythme devient anarchique et son amplitude se réduit.
Cette respiration, bien qu’utile pour répondre de manière rapide à une situation d’urgence, est délétère si elle perdure : elle nous fait vieillir, diminue nos facultés physiques et intellectuelles et entretient une instabilité émotionnelle. Le constat est clair : notre souffle se détériore, au point qu’il faille à nouveau réapprendre à respirer.
Comment respirez-vous ?
Bien souvent, nous n’avons pas conscience de la manière dont nous respirons. Commencez par observer votre propre respiration dans différentes situations : quand vous êtes stressé, quand vous faites de l’exercice, ou quand vous êtes détendu : est-elle haute, basse, souple, saccadée, rapide, lente, courte… ?
Posez une main sur le ventre et l’autre sur le thorax et suivez leur mouvement lors de l’inspiration et de l’expiration.
Si votre respiration est essentiellement thoracique (comme la majorité des personnes), vous constaterez que la main posée sur le ventre ne bouge pas (ou se déplace peu).
Pour bien respirer, il faut que votre diaphragme travaille correctement.
Le mouvement adéquat de ce muscle est d’autre part très important pour assurer un bon retour veineux, la dynamisation des organes de la zone abdominale et pelvienne, ainsi qu’une bonne digestion.
 
Apprendre à respirer
 
Si respirer semble un acte banal vital, réapprendre à respirer et à libérer son souffle demande des efforts conscients pour changer ses habitudes.
Le naturopathe peut vous accompagner dans cette démarche : sur base d’un bilan de santé naturopathique, obtenu par l’observation biophysique et morphologique (et complété par une anamnèse), il lui sera possible d’établir des liens entre la façon dont vous respirez, votre terrain et votre santé, de vous proposer un programme d’hygiène vitale individualisé et de vous enseigner de manière pratique comment ré-harmoniser votre vitalité et votre respiration dans votre quotidien, que ce soit par la pratique d’exercices spécifiques ou à l’aide d’outils pouvant optimiser la qualité de l’air environnant ou les fonctions respiratoires (bol d’air Jacquier, aérosols aromatiques etc.).

Quelques techniques de respiration pour la gestion du stress
Respiration abdominale
Calmante, aide au sommeil : imaginer un ballon à la place du ventre qui gonfle doucement à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration, le thorax restant immobile. S’aider en mettant une main sur le thorax, et l’autre sur l’abdomen.
Respiration complète
Rééquilibrante : imaginer une bouteille que l’on remplit (de bas en haut) et que l’on vide (de haut en bas) : inspirer, gonfler le ventre (bas de la bouteille), continuer en dilatant les basses côtes puis le thorax et le sternum (haut de la bouteille). Pour l’expiration, vider lentement le haut du buste (haut de la bouteille), le ventre restant dilaté, puis vider l’abdomen en rentrant le ventre (bas de la bouteille).
Soupir
Très bénéfique pour lâcher les tensions : sur une inspiration profonde, les bras ballants, lever les épaules au maximum, jusqu’aux oreilles, jusqu’à l’inconfort, puis en soupirant (par la bouche), les lâcher de tout leur poids.
Respiration triangulaire pointe en haut
Pour favoriser le sommeil : imaginer un triangle dont la pointe est en haut. Expirer, partant du bas du triangle à gauche, inspirer lentement (4 à 6 secondes) (vous arrivez en haut de la pointe du triangle poumons pleins) puis expirer lentement (6-8 secondes).
Rester ensuite poumons vides pendant 4 secondes (vous parcourez la base du triangle afin de revenir au point de départ). Ne pas pratiquer cette respiration en cas d’apnée du sommeil ou de dépression.